Les Moaïs !
Ce sont ces statues monumentales dressées sur des plateformes (les ahu) qui ont fait la renommée de l’île. Ils semblent être des idoles de pierre destinées à un culte ancestral.
Érigées entre le 13ème et le 17ème.siècle, elles renferment toujours deux mystères : celui de leur origine : polynésienne ou incaïque et celui de leur transport : sur des rondins ou debout « façon culbuto »…
Les scientifiques ne sont pas d’accord et se… rejettent la pierre.
Certains semblent être tombés avant d’arriver à leur destination et finissent le nez dans la poussière. Quelle tristesse.
Mais une chose est sûre : ils proviennent en grande partie des flancs du volcan Rano Rakaru.
Ils sont, semble-t-il, sculptés couchés
puis redressés et descendus le long de la pente. Nombre d’entre eux seront retrouvés, abandonnés, cassés durant le transport ou enterrés par leur propre poids dans les sédiments volcaniques et dont, comme pour un iceberg, seule la tête dépasse.
Cela donne une grande impression de temps figé, probablement du à une révolte, une guerre ou à un cataclysme naturel.
C’est aussi sur les flancs de ce volcan que l’on peut observer le seul moaï agenouillé.
Il en existe environ 900 sur toute l’ile mais d’autres seraient encore enterrés. Nous ne les avons pas tous vus et ne montrons ici que les principaux.
Certains ont des chapeaux (pukao) symbolisant leurs cheveux et qui pèsent une dizaine de tonnes. Comment ont-ils été posés la-haut ?
Tous les moaïs ont les orbites vides (orbitent taillées seulement après avoir été redressés) qui « regardent » vers le ciel. Un seul, situé dans le site de Tahai a été restauré et a retrouvé ses « yeux »
Certains sont nombreux à porter des chapeaux comme à la Playa de Anakena
D’autres n’ont pas résisté aux années ou aux saccages
Même s’ils étaient proches du « centre du monde »
Tous tournent le dos à la mer sauf à
Où ils regardent la mer