Cet autre Puerto Viejo ne fut qu’une étape dans notre remontée vers le nord mais elle nous a permis de découvrir les mystères de chocolat.
En effet, même si le Costa Rica ne produit que 0,09 % du chocolat dans le monde, les costariciens sont très fiers de nous expliquer comment obtenir ce produit avec leur méthode très artisanale. Ce seront les mêmes étapes mais de façon industrielle qui seront utilisées par les compagnies qui le commercialisent dans le monde.
Alors c’est parti pour un cours illustré…
Tout commence par la traversée de la rivière pour rejoindre la plantation et découvrir la cabosse qui pousse sur le cacaotier ou cacaoyer
Elle change de couleur quand elle est mûre (elle devient jaune ou rouge)
Lorsqu’on la casse on aperçoit les fèves entourées d’une mousse blanche qui est sucrée (attention à ne pas croquer la fève terriblement amère).
Ces fèves sont mises à fermenter pendant 7 jours dégageant de la chaleur et une forte odeur proche de ce que l’on peut sentir dans les chais de nos vignerons.
Puis elles sont mises à sécher pendant 15 jours et changent alors de couleur
En les cassant on commence à voir apparaître ce qui sera du chocolat
Puis elles sont broyées, à l’ancienne avec une pierre…
… mélangées avec du sucre (de canne) et un peu de cannelle…
… et finalement mixées pour les transformer en pâte granuleuse grâce au beurre de cacao qu’elles contiennent.
Bien sûr tout le monde est mis à contribution
il ne reste plus qu’à les mélanger avec de l’eau grâce à l’ancêtre du mixeur
Celui que nous avons dégusté était bien mousseux et relevé avec un peu de piment, du poivre noir et 2 gouttes de vanille.
Un délice et c’est un non amateur de chocolat qui le dit
Annick a gagné les bicepos de Schwartseneger et toi, tu as gagné un kilo de Banania !